Il y a une sacrée différence entre un pitch et un synopsis.
Un pitch plante rapidos le décors et les persos histoire de donner envie.
Un synopsis dévoile toutes les scènes de l'album...
Et à ce niveau, je n'avais pas encore la moindre idée de ce qu'allaient vivre mes personnages.
Pire encore, j'avais en tête 2 directions possibles pour démarrer la série, et je n'avais pas encore tranché entre ces 2 possibilités (P1 et P2).
P1: le lapin recrute les 5 héros dans le premier tome. Ce qui donne 7 à 8 pages par personnage, et 6 à 12 pages pour planter le décor de Wonderland (les méchants, leur but etc...)
P2: le lapin recrute un personnage par Album.
La P1 donnait un premier tome orienté un peu comme un recueil de 5 histoires courtes avec le lapin comme fil d'Ariane. Avantage on découvre d'emblée tous les persos principaux de la série sans en privilégier aucun.
inconvénient: Peu de place pour l'essentiel: Wonderland.
La P2 donnait une place beaucoup plus importante à Wonderland. 8 pages pour présenter Tikky Big Bang et le reste pour Wonderland. Par contre, les personnages suivants n'apparaîtraient qu'au fil des prochains albums.
C'est cette possibilité que j'ai pourtant retenue.
Je venais juste de relire Alice in Wonderland de Lewis Carroll. Un roman bâti comme un road movie. Et c'est cet esprit que je voulais garder. Lapinou et Tikky allaient donc se déplacer de scène en scène, permettant de découvrir au fil de leurs pérégrinations, des personnages clé et revisités du pays des merveilles.
Bon, déjà le choix était fait.
J'avais bien ça et là quelques petites idées de scènes intéressantes à traiter, mais globalement rien qui me permette d'écrire un synopsis digne de ce nom.
On était déjà vendredi après-midi.
Le pigeon déplumé tapait à la fenêtre avec son bec.
Tak! Tak! Tak! Taktak!
Et le bruit qu'il faisait imitait à la perfection celui d'un rafale de mitraillette.
Et là, d'un seul coup, la première scène s'imposait!
Un lapin blanc courant dans un sous-bois plongé dans la pénombre.
Émergeant du sous bois, on découvre qu'il est poursuivi par une escadrille d'hélicoptères qui le canardent (ou le lapinardent)
En voix off, le refrain du premier tube d'Alice: Run rabbit, run! (je vous rappelle, Alice est la Lady Gaga de mon petit wonderland)
TAKATAKATAK!!!
Merci pigeon déplumé! Je te dois une fière chandelle!
La scène de Run Rabbit, Run! a été filmée depuis un téléphone, en voici un court extrait car la technologie a des failles(ici, c'est la batterie).
RépondreSupprimerJe vous montre ce que j'ai pu récupéré...
http://www.youtube.com/watch?v=5JsN_T_dqnM
Je n'ai pas pu voir la suite des évènements...trop pris par cette batterie qui me lâche en pleine action.
Je compte sur toi, Franck pour la suite...
Eric
Super ta petite vidéo sur fond d'apocalypse now! Mais impossible de l'intégrer sur la page du blog.
RépondreSupprimerA la place ça me met un autre truc...
Bonjour,
RépondreSupprimernous voyons que les commentaires que tu nous laisses inspire chacun à sa façon. De nôtre côté c'est copier/coller pour garder tous tes propos en souvenir d'une "naissance d'une BD" de et par Franck Tacito.
Bon hier, c'était un samedi bien ordinaire; direction LYS LEZ LANNOY pour le festival BD. A cette occasion nous avons de nouveau recncontré Valérie & Nicolas (2 dédicaces et de belles parties de fou rire ... vivement Boulogne / Mer pour les revoir). Nous les avons remercié pour avoir publier l'adresse de ton blog sur le leur. Ah au fait tant que j'y pense, moi (Alain) aussi je suis du 4 mars!
Sympa votre rencontre avec Valérie et Nico.
RépondreSupprimerCa me fait penser que ça fait un bail qu'on s'est pas revus. Faudra remédier à ça!
C'est d'ailleurs grâce à eux que j'ai eu l'envie de faire ce petit blog.
Plein de coïncidences par ici: Le 4 mars, Gribouille le nom du lapin de ma fille....
Bizarre!